joel16 Administrateur
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| Sujet: Les loriquets sous bonne garde Mer 2 Mai - 19:40 | |
| De lnc.ncAprès les perruches d’Ouvéa et de la Grande Terre, des scientifiques internationaux ont tenté de capturer ce week-end des loriquets, très présents en ville. Les échantillons permettront de dire si les oiseaux souffrent de la maladie du bec et des plumes. La vétérinaire Bethany Jackson prélevant des échantillons sur un loriquet. Le buste penché dans le vide, depuis le quatrième étage d’une résidence de l’Anse-Vata, Bethany Jackson noue une corde autour du balcon, pour y tendre un gigantesque filet. La mission de cette vétérinaire du zoo d’Auckland est sur le point de s’achever. Pendant dix jours, la scientifique s’est intéressée, avec son confrère australien Steeve Murphy, à quatre psittacidés endémiques : la perruche d’Ouvéa, la perruche de la Chaîne, la perruche à front rouge et le loriquet, « qui est une sous-espèce endémique », précise Almudena Lorenzo, la directrice du parc forestier, qui les a accompagnés dans ce projet. Grâce à des prélèvements réalisés sur ces oiseaux, les chercheurs pourront confirmer ou non la présence du virus, parfois mortel, de la maladie du bec et des plumes (BFPV) dans le pays. « Les gens nous disent cette année qu’il y a moins de perruches. Est-ce à cause de la maladie ? Faut-il s’inquiéter plus que ça ? D’ici deux ou trois mois, les résultats devraient nous permettre de dire si tout va bien », annonce Almudena Lorenzo. Stratégie. Après s’être rendue à Ouvéa (notre édition du 21 avril), à Ouégoa et dans le parc des Grandes Fougères, l’équipe a achevé sa mission à Nouméa, ce week-end, à la recherche de loriquets, qui se rassemblent souvent en ville au coucher du soleil. « Les loriquets risquent d’être le réservoir de ce virus, avance la directrice du parc Forestier. Il se pourrait que cette maladie soit là depuis longtemps et que les oiseaux aient développé une stratégie pour y faire face. Dans ce cas, ce serait idéal. » En Australie, ce virus a été détecté « dès les années 1980 », souligne Bethany Jackson. « Il a muté et évolué de manière différente suivant les endroits. On a les moyens d’en retracer l’histoire et l’origine. » Pilote. Les conditions météorologiques, notamment le vent qui a soufflé ce week-end, n’ont pas permis à l’équipe de faire beaucoup de captures. Mais pendant les dix jours qu’a duré la mission, dix-huit psittacidés se sont vu prélever des plumes, dont onze loriquets. « Nous laisserons un exemplaire de chaque échantillon ici pour que la Calédonie puisse se constituer une base de données », précise la vétérinaire néo-zélandaise. Ceux-ci seront stockés à la Davar (la direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales). Ces scientifiques internationaux espèrent revenir dans quelques années, et sur une période plus longue, pour approfondir ce qu’ils considèrent comme une « mission pilote ». Sources : http://www.lnc.nc/article/noumea/les-loriquets-sous-bonne-garde _________________ | |
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| Sujet: Re: Les loriquets sous bonne garde Ven 4 Mai - 18:42 | |
| Espérons que les prélèvements ne révéleront pas la présence de ce virus | |
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