Des plumes au poil !

De ledauphine.com

Ici les oiseaux sont apprivoisés, et évoluent en liberté, pour le plus grand plaisir des enfants… Le DL/Fabrice HÉBRARD ( Pour + de photos , suivre le lien en fin d'article )

Pendant que maman est à la billetterie, papa fait voler les oiseaux. Et Jérôme, le fiston surveille le tout. Chez les Vuillamy, l’affaire est familiale. Ici, à quelques kilomètres de Saint-Donat et 10 mn d’Hauterives, les collines de la Drôme retentissent des chants tropicaux. C’est que depuis 6 ans maintenant Daniel Vuillamy a décidé d’y implanter son Parc aux perroquets. 200 volatiles qui vivent à l’année dans des volières non visitables, mais qui surtout sont dressés par les hommes de la maison, pour des numéros devant les visiteurs (2000 par an). Il faut dire que le parc n’est ouvert que l’après-midi et encore, pas toute l’année ! Ce qui n’empêche pas de donner du boulot à tous, douze mois par an et sept jours sur sept. « Quand on me dit que j’exploite les oiseaux, je rigole… C’est plutôt eux ! » s’amuse Jérôme.

« Apprivoiser ce n’est pas si difficile. Il suffit de se comporter en perroquet ! »

Ce jour-là, son paternel est en train de se donner en spectacle avec ses compagnons préférés. Et le fiston veille au grain, car les volatiles présentés ne sont jamais en cage, ni parés d’aucun fil à la patte. Le fruit du dressage continu que les deux hommes appliquent au quotidien.

« Les apprivoiser ce n’est pas si difficile, assure Jérôme. Il suffit de se comporter en perroquet ! Des deux espèces, c’est la nôtre qui peut plus facilement imiter l’autre et s’adapter ». Une histoire de logique. Et de patience aussi. « On les sort tous les jours et on les fait jouer dix minutes par ci, par là. Tant qu’ils en ont envie ». Pas question de forcer ces oiseaux qui ne sont pas des têtes de linottes et qui ont leur caractère.

« On forme ici des perroquets pour d’autres parcs, des spectacles… »

Car que ce soit pour leur faire faire du patin à roulette comme de la petite auto, mieux vaut être calé en la matière. « Mon père a commencé il y a 30 ans » explique Jérôme. À peu près en même temps que lui est venu au monde… « Mes frères et sœurs c’était les perroquets ! Même si j’ai deux sœurs, en vrai, aussi ». Pas étonnant qu’il se soit pris de passion pour ces superbes spécimens qui l’ont accompagné depuis sa plus tendre enfance. « La longévité du perroquet est quasi similaire à celle de l’homme. Comme lui, il peut être victime d’une maladie, d’un accident ».

Mais en captivité, sans prédateur, le plus grand danger qui le guette c’est… l’obésité ! Et l’abandon, aussi. « On récupère souvent des perroquets dont les propriétaires sont partis en maison de retraite ». Comme Rosie, qui a durant 30 ans, dormi dans le lit de sa patronne ! Et qui doit trouver sa retraite un peu amère, dans les branches des arbres… « Ce n’est pas très sain d’en avoir beaucoup chez soi, ni de dormir avec ». Et même Copito, né en 2007, son Gris du Gabon à lui, n’est pas autorisé à tous les débordements d’affection humaine. Car au fond, c’est encore entre eux, que les oiseaux se sentent le mieux. « Comme les humains, certains ne peuvent pas s’entendre. Et s’ils se détestent, c’est pour la vie. Mais un couple qui s’entend peut durer toute une vie ». Comme quoi… Les oiseaux sont parfois moins volages que les hommes !

Source : http://www.ledauphine.com/societe/2012/07/13/des-plumes-au-poil#jimage=6969CFA7-D6E6-4810-BAD7-0900DB959207

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Ca doit être chouette ce spectacle, je m'extasie toujours autant devant la gente ailée quelle qu'elle soit

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un spectacle qui doit etre de toute beauté!!
félicitations à tous les membres de cette famille qui contribuent à offrir tout celà à nos yeux extasiés...

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Des plumes au poil ! Chrisi10

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