Blessé à Lavaur, le circaète a repris son vol hier matin

De notre correspondant à Toulouse .

Blessé à Lavaur, le circaète a repris son vol hier matin 20110712

Sa vie aurait pu s'arrêter brutalement le 19 septembre 2010, dans le ciel de Lavaur. Ce jour-là, dans la campagne vauréenne, un promeneur découvrait un rapace blessé. La clinique des oiseaux de Toulouse venait récupérer cette femelle circaète Jean-le-Blanc, atteinte par du plomb de chasse. « Un type qui tire sur un tel oiseau n'est pas des nôtres », ont clamé de concert, hier matin à Saint-Antonin-Noble-Val (82), les présidents des fédérations départementales de chasse du Tarn-et-Garonne et des Landes. C'est en effet depuis le majestueux roc d'Anglars, qui domine les gorges de l'Aveyron, que le rapace a été relâché, après une longue convalescence au centre de soins Alca Torda, situé à Pouydessaux dans les Landes. Le circaète Jean-le-Blanc est une espèce certes commune dans notre région mais considérée comme menacée en raison de son développement réputé assez lent. En effet, ce rapace, à la maturité sexuelle tardive, ne pond qu'un œuf par an. De plus, il s'agit d'une espèce migratoire. « Il y a donc un intérêt à agir lorsqu'on relève un tel oiseau », soulignait hier matin Jérôme Pensu, du centre Alca Torda. C'est à 11 h 30 que la femelle circaète, baguée, a retrouvé sa liberté. Elle est allée rejoindre ses congénères, en forêt de Grésigne.

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