Becs crochus, canaris et tous les autres

De sudouest.fr

Becs crochus, canaris et tous les autres 49986210

Le champion du monde en titre, Robert Langlois, à gauche, entouré de Guy Colomet et Christian de Weerdt et de quelques specimens ailés, dont des gris du Gabon. photo g. B.

Saint-Yaguen

Dimanche 18 septembre, la salle polyvalente résonnera du gazouillis des canaris, mandarins, becs crochus et autres amazones qui, par centaines, participeront, à l'abri de leurs cages, à la 7e foire aux oiseaux exotiques organisée par la société landaise d'ornithologie de Dax, forte de 80 adhérents et que préside Jean-Marc Bayens. « Avec près de 3 000 visiteurs et 1 100m² de surface d'exposition, il s'agit de l'une des plus grosses manifestations régionales du genre », s'enflamme le Dacquois, Christian de Weerdt, éleveur lui-même et qui présida aux destinées du club durant 38 ans. « De fait, renchérit le local, Guy Colomet, qui habite sur la commune, un petit paradis fleuri où le perroquet vous accueille avec un bonjour strident, le début de l'automne est la meilleure période pour échanger, vendre ou acheter, bref, faire des affaires ». Une foire axée sur la convivialité et l'amour des oiseaux, « tous les éleveurs sont des passionnés », affirme Guy, en annonçant la présence de volatiles des cinq continents.

Un champion du monde
Parmi les éleveurs, un champion du monde en la personne du Bégaarois, Robert Langlois : « j'ai décroché le titre, fin janvier, à Tours, avec une perruche ondulée de posture, corps clair ». Et d'expliquer la difficulté pour répondre aux critères qui permettent d'accéder à un titre mondial. « Les oiseaux doivent correspondre à des standards d'évaluation bien précis et il faut en élever beaucoup pour espérer réussir ; j'en bague environ 150 par an avec un taux de réussite de l'ordre de 10 et 15 % ».

Chez les perruches, la tête doit être la plus large possible et la taille atteindre 24 centimètres, et la couleur compte aussi. « Participer à de grands concours est risqué, estime M. de Weerdt, songez qu'aux championnats du monde, il y a 23 000 oiseaux en compétition. Nous les confions à des convoyeurs une dizaine de jours durant et, parfois, ils sont victimes d'accidents, voire de vols ».

Autre curiosité, les oiseaux de la faune européenne, présentés par Jean Sallefranque. En complément, le Gapal présentera une exposition de volailles de basse-cour, de races anciennes (poules, paons, pigeons…). De plus, des artisans d'art, peintres et même un apiculteur, seront présents. Restauration possible le midi ; ouverture au public, de 9 h 30 à 17 h 30.
Leïla Bop

Dimanche 18 septembre, salle polyvalente ; entrée : 3 euros, gratuit jusqu'à 12 ans.

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