joel16 Administrateur
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| Sujet: Oiseaux. Une passion vieille de 45 ans Lun 10 Oct - 17:04 | |
| De letelegramme.com Yvon Boucher fait partie de la quarantaine de passionnés qui forment l'association des Amis des oiseaux des Pays de Morlaix. Depuis 45ans, il élève des perruches et quelques perroquets.Une explosion de couleurs. C'est ce qui attend le visiteur qui pénètre dans les volières d'Yvon Boucher. Perroquets, euphemes, perruches... La soixantaine d'oiseaux qui composent la collection d'Yvon Boucher offrent un somptueux spectacle visuel. Le Plourinois, âgé de 63 ans, élève les volatiles depuis 45 ans. Alors que certains collectionneurs sont charmés par le chant des canaris, lui préfère la beauté des becs crochus. «À 18 ans, il allait voler des nids d'oiseaux dans les talus!», dénonce, avec humour, Daniel Bozec, président de l'association des Amis des oiseaux des Pays de Morlaix. «Tous les passionnés sont passés par là, se défend Yvon Boucher. J'ai toujours aimé les oiseaux». Des belles histoires de volatiles, le collectionneur en a des dizaines à raconter. Comme celle de ce perroquet youyou du Sénégal (en photo). «Lorsqu'il a été mis au monde, sa mère le piétinait en voulant le réchauffer. J'ai dû le nourrir moi-même à la seringue», raconte l'éleveur, prêt à tout pour sauver cet oiseau qui appartient à sa race préférée. «Sa mère a mis quinze ans avant de pondre. C'était un peu inespéré». Grâce à ce mode d'élevage, le youyou est apprivoisé. Daniel Bozec peut donc le poser sur son épaule sans que l'animal ne veuille s'échapper. Par précaution, il a quand même installé une chaîne au pied de son perroquet. «Je nourris les petits qu'en cas de nécessité», explique-t-il, alors que la pratique est parfois utilisée par les éleveurs pour les sociabiliser. Vendre pour mieux dénicher l'oiseau rare Avec près de cinquante naissances par an, l'arche de Noé subit un important remue-ménage. Le collectionneur écume les bourses d'échanges et les sites internet spécialisés pour vendre ses petits nouveaux... et accessoirement dénicher l'oiseau rare. «Je ne fais pas de profits car quand je vends six petits, c'est pour acheter un couple encore plus beau que ceux que je possède», plaisante Yvon Bozec, identifié auprès du CDE, le club des éleveurs amateurs d'animaux exotiques. «La réglementation est très stricte pour éviter les trafics et assurer une traçabilité en cas de maladie». Des volières cadenassées pour éviter les vols Les oiseaux n'intéressent pas seulement les collectionneurs. Les espèces les plus recherchées de perroquets se vendent autour de 6.000EUR. Même les simples perruches sont négociées autour de 1.000 EUR. Afin d'éviter les vols, Yvon Boucher a donc installé des cadenas sur ces volières. Même si le commerce d'oiseau brasse beaucoup d'argent, le but «n'est pas de produire à tout va», estime l'éleveur, qui agit avant tout par passion. Une passion contagieuse puisque son fils Alban a également le virus. _________________ | |
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