joel16 Administrateur
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| Sujet: La lingerie canadienne fait un tabac dans le monde arabe Mar 20 Déc - 20:19 | |
| De lorientlejour.com La seule différence notable concerne les chemises de nuit, plus longues pour la région.Les clientes de La Vie en rose en Arabie saoudite, au Koweït ou aux Émirats arabes unis portent la même lingerie que les Canadiennes ou les Françaises. Michel Viatteau/AFP La marque canadienne de lingerie La Vie en rose, pariant sur le fait que les goûts des femmes arabes pour les sous-vêtements confortables et sexy ne diffèrent pas de ceux des Occidentales, connaît un succès impressionnant dans plusieurs pays musulmans, y compris en Arabie saoudite. Sous leur stricte abaya, les clientes de La Vie en rose en Arabie saoudite, au Koweït ou aux Émirats Arabes Unis portent la même lingerie que les Canadiennes ou les Françaises, froufrous sexy compris. «La seule différence notable concerne les chemises de nuit, plus longues pour le monde arabe, au dessous du genou», indique le vice-président de la société canadienne chargé des activités internationales, Luc Poirier. Aujourd’hui, 10% environ du chiffre d’affaires de La Vie en rose (de 150 millions de dollars pour l’ensemble des ventes) est réalisé dans neuf pays de la région: Arabie saoudite, Émirats, Liban, Koweït, Jordanie, Algérie, Égypte, Maroc et Kazakhstan. Et dans deux ou trois ans, il y aura autant de points de vente à l’international qu’au Canada, prédit M. Poirier. Aujourd’hui, La Vie en rose compte 55 points de vente franchisés à l’étranger, dont 29 en Arabie saoudite, contre 150 boutiques au Canada. Quand, il y a six ans, trouvant les possibilités de croissance au Canada épuisées et celles aux États-Unis médiocres, les patrons de la société ont regardé vers l’étranger, une consultante leur a parlé de l’Arabie saoudite et les a dirigés vers le groupe al-Hokair, qui est devenu leur partenaire dans le royaume. L’Arabie saoudite semble un marché difficile pour la lingerie féminine: la tradition religieuse interdit toute exposition de corps féminin au regard, la publicité est impensable. Pis, dans les magasins, le personnel est exclusivement masculin et il n’existe pas de cabines d’essayage. Mais les choses commencent à changer, se réjouit M. Poirier. Les Saoudiennes pourront non seulement voter, mais aussi, depuis l’été dernier, leur accès au monde du travail commence à s’améliorer, ce qui devrait faciliter l’embauche de vendeuses. Et on voit déjà d’autres signes encourageants: jusqu’à présent, on ne pouvait pas vendre de maillots de bain. Or, à la saison prochaine, à la demande des partenaires locaux, des maillots seront disponibles à titre d’essai dans certains magasins. Malgré les difficultés, les clientes saoudiennes sont «très au fait de la mode», relève l’homme d’affaires. Dessinés à Montréal, fabriqués en Chine, en Inde, au Bangladesh ou au Vietnam, les produits destinés à l’exportation ne passent pas par le Canada, mais atterrissent directement dans un centre de distribution dans la zone franche de Jebel Ali, près de Dubaï. L’expansion continue: les prochains pays à voir La Vie en rose pourraient être la Tunisie et la Corée du Sud. Pas intimidée par la concurrence de géants tels que Victoria’s Secret, Aubade ou Triumph, la société canadienne ne rencontre qu’un obstacle de temps en temps, lié à son nom : dans certains pays, tel le Mexique, la marque Vie en rose est réservée, en raison notamment de la chanson d’Édith Piaf et du film sur elle portant le même titre, sorti en 2007. Des problèmes analogues ont surgi dans un pays scandinave. _________________ | |
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