joel16 Administrateur
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| Sujet: Pêche : Hommes et oiseaux se partagent les poissons Lun 26 Déc - 20:18 | |
| De francesoir.fr Alors qu'il a été prouvé que la surpêche nuisait indirectement à la survie des oiseaux marins, une revue internationale préconise un partage équilibré des stocks de petits poissons. À savoir un tiers pour les oiseaux et deux tiers pour l'homme. Les oiseaux marins victimes indirectes de la surpêche SIPA/FAUTRE/SIPA En période de fêtes de Noël, le partage apparaît incontournable. Cette fois, c'est en dehors de la petite maison décorée par le sapin qu'il faudra acquérir cette qualité. En effet, sur les bords marins, l'homme devra se montrer beaucoup plus généreux. Et pour cause, les oiseaux de mer souffrent de manière constante du phénomène de la surpêche, qui comme son nom l'indique renvoie à une activité un peu trop excessive à capturer des animaux aquatiques, à savoir les poissons. Lien de cause à effet, nos amis ailés tendent à disparaître. Le constat s'avère beaucoup plus sévère que présenté puisque cette diminution du nombre d'oiseaux marins entraîne la désertification partielle de certains espaces. Disparition progressive des oiseaux marins Comment cela est-il possible ? Des biologistes américains ont répondu à la question lorsqu'ils ont découvert que certaines îles Aléoutiennes (États-Unis) étaient couvertes d'une toundra peu étoffée alors que d'autres bénéficiaient d'une verdure abondante. Après moultes recherches, ces scientifiques se sont aperçus que les toundras maigrement fournies étaient celles où se trouvait le renard arctique. Un animal introduit par l'homme au XIXe siècle. Et cette bête se nourrissant facilement d'oiseaux marins, la raréfactions de ces derniers s'en est faite que plus grande. Par conséquent, l'archipel aléoutien subit une désertification partielle. Le partage de l'assiette de poissons Mais comment éviter un tel scénario à plus grande échelle ? La célèbre revue internationale Science apporte une réponse simple : partager l'assiette de petits poissons avec les oiseaux afin de les nourrir. Pour mieux se faire entendre, les chercheurs prônent deux tiers pour les hommes et un tiers pour les volatiles. « Dans chaque écosystème, nous avons identifié la valeur maximale qu'avait atteinte le stock des espèces-fourrage. Lorsque ces stocks passent en dessous du tiers de leur maximum historique, les populations d'oiseaux de mer commencent à décliner, leur succès reproductif chutant de manière importante. Cette valeur-seuil d'un tiers semble être un point de rupture valable pour toutes les espèces d'oiseaux étudiées, dans tous les écosystèmes »,explique le chercheur à l'Institut de recherche pour le développement et premier auteur de cette étude; Philippe Cury. Ce dernier connaît l'importance d'une « stabilité afin de garder des écosystèmes productifs permettant de maintenir durablement des activités comme la pêche ». Claude Lelouch disait : « Le monde du partage devra remplacer le partage du monde ». _________________ | |
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