De canoe.ca
Après une fracture de la patte subie en novembre dernierPhoto d'illustration Piaf Info Monde
Nord-du-Québec, après une convalescence de 7 semaines suite à une fracture du fémur.
L'aigle en question, âgé de 2 ans, avait été frappé par un citoyen, près de Lebel-sur-Quévillon, en novembre dernier. Ce dernier, qui était au volant d'un camion, avait aussitôt contacté le Service de la Protection de la Faune du ministère des Ressources naturelles de la Faune de Lebel-sur-Quévillon.
Ensuite, il a été vu par le Refuge Pageau d'Amos pour recevoir les premiers soins. Finalement, il a été recommandé à la Clinique des oiseaux de proie de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal à Saint-Hyacinthe. Une fracture de la patte gauche a alors été diagnostiquée sur l'oiseau de proie, un oiseau à déclaration obligatoire.
Chirurgie
Une chirurgie orthopédique fut réalisée afin de remettre le fémur en place. Sa convalescence a duré 7 semaines avant de pouvoir retirer l'implant orthopédique. L'aigle a par la suite été transféré dans une grande volière d'entraînement de l'UQROP (l'Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie) au site de Chouette à voir ! à Saint-Jude. Une période d'exercice a été nécessaire avant la remise en liberté de l'oiseau.
Bague
L'aigle est maintenant muni d'une bague à la patte. Cette identification gérée par le Bureau de baguage d'oiseaux du Service canadien de la Faune (Environnement Canada), permettra de reconnaître l'oiseau s'il est observé ou s'il est retrouvé. Si jamais, un observateur voit cet oiseau dans les prochaines semaines, il pourrait déclarer son observation (couleur, côté et numéro de la bague) en contactant : 1-800-327-2263 (1-800-327-BAND) ou l'UQROP sur via le site www.uqrop.qc.ca .
La remise en liberté sera effectuée vendredi en collaboration avec le Refuge Pageau d'Amos, la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal, le transporteur aérien, Pascan Aviation qui a offert gratuitement le transport aérien à l'oiseau et à deux accompagnateurs spécialisés à partir du terminal de Saint-Hubert vers l'aéroport de Val d'Or.
« Si c'est possible, nous aimerions faire libérer l'oiseau par celui qui l'a frappé. Toute cette histoire, qui finit très bien, est une démarche exceptionnelle pour la nouvelle vie de cet oiseau qui fait partie des espèces vulnérables du Québec », soulignait ce matin, le lieutenant Guy Belzile du bureau de la Protection de la Faune de Lebel-sur-Quévillon.