Un père et son fils s'étaient spécialisés dans le vol d'oiseaux qu'ils revendaient sur le Net

De lavoixdunord.fr

LES ÉLEVAGES AMATEURS POUR CIBLE
Dans le petit milieu des éleveurs d'oiseaux, les nouvelles vont vite.

Un père et son fils s'étaient spécialisés dans le vol d'oiseaux qu'ils revendaient sur le Net Un-per10

Le Lecellois, écoeuré d'avoir vu ses souches de canaris perdues, n'est pas certains de reconstituer un élevage.

Et c'est en partie grâce à ce réseau d'amateurs qu'un Lecellois a réussi à identifier deux autres victimes de vols d'oiseaux et à retrouver les voleurs. Le 21 avril, quand cet éleveur amateur qui réside à Lecelles se lève, il découvre un véritable carnage. La volière qu'il s'est installée dans son jardin a été pillée. Plus d'une trentaine de canaris et d'oiseaux indigènes qu'il élevait a été volée par des auteurs peu délicats. Une quarantaine d'oeufs a en effet été cassée, et autant de jeunes sont décédés en l'absence des parents... subtilisés. « Au total, cela fait plus d'une centaine de pertes », est dégoûté l'éleveur amateur, passionné d'oiseaux depuis l'âge de 8 ans. Le Lecellois, piqué à vif, dépose plainte et s'entiche de trouver les auteurs au plus vite. Pour cela, et avec l'aide de ses enfants, il surfe sur le Net, passant en revue les sites de petites annonces à la recherche de vendeurs de canaris. Mais il parle également de sa mésaventure à un grainetier chez qui il a l'habitude de se fournir. Et ce dernier lui fait part d'une connaissance, éleveur de canaris et de bouvreuils à Escautpont, à qui l'on a volé des oiseaux rares. « Ils ont vidé mes box », explique l'Escautpontois de 70 ans volé à la fin du mois de mars. Soit une quarantaine d'oiseaux. « La troisième victime, je l'ai rencontré grâce au boulot. Un midi, lors du déjeuner, je parle du vol de mes canaris à un jeune présent sur le chantier. Et celui-ci me dit que son oncle s'est fait lui aussi voler ses oiseaux ! » À Escautpont également. Mais cette fois les voleurs ont été plus culottés. Ils pénètrent dans la maison de la victime en sa présence, en passant par le toit de la dépendance attenante à la maison, et après avoir enlevé deux tuiles. « Mes 28 canaris avaient disparu », précise le jeune homme qui exerce sa passion depuis deux ans.

Écoeurement

Les trois victimes échangent alors leurs informations. Et puis, une petite annonce met la puce à l'oreille du Lecellois. Pas de photos. Un numéro de téléphone et des canaris à vendre à une période où les connaisseurs savent qu'il y en a très peu, voire pas du tout, sur le marché. « C'est la période d'accouplement », explique le Lecellois. Les vendeurs débusqués, eux, proposaient des oiseaux à vendre tous les quinze jours. Étrange.

Il décide donc de prendre rendez-vous avec ce vendeur hors norme qui réside à Saint-Amand. Et il y envoie ses enfants comme de potentiels acquéreurs. « La transaction se fait dans la rue », indique-t-il. L'une de ses filles en profite pour filmer les oiseaux. Et le Lecellois reconnaît une espèce particulière de canaris qu'il sait être les siens. Les gendarmes de Saint-Amand-les-Eaux sont aussitôt alertés des doutes qui pèsent sur ces Amandinois. Et le Lecellois leur fournit les preuves qu'il a récoltées. Dès le lendemain, ils sont auditionnés et une perquisition est effectuée à leur domicile. Des centaines d'oiseaux sont retrouvées. Parmi eux, des espèces sauvages « interdites en captivité, et identifiées par un technicien de l'office national de la chasse et de la faune sauvage », explique le capitaine Devienne, adjoint à la compagnie de gendarmerie de Valenciennes : « Vingt-six chardonnerets et un pinson qui ont été relâchés en milieu naturel. » D'autres ont été retrouvés morts dans des cages abandonnées dans des coffres de voiture.

Les deux hommes, un père et son fils, ont été placés en garde à vue avant d'être convoqués devant le tribunal correctionnel de Valenciennes, à une audience dite du « plaider coupable » pour les trois vols reconnus. Le préjudice pour les victimes s'élève quant à lui à près de 3 400 E. Le père et le fils, couvreurs de profession, profitaient de leur activité pour repérer leurs cibles futures. « Tous les oiseaux ont été débagués, ils ne valent plus rien », râlent le retraité d'Escaupont qui avoue avoir fait une dépression après le vol de ses protégés. •

GRÉGORY AUTEM

Sources : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Valenciennes/actualite/Valenciennes/2012/05/04/article_un-pere-et-son-fils-s-etaient-specialise.shtml

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Des dégénérés qui mériteraient une peine exemplaire du genre : confiscation de tout ce qu'ils possèdent et 6 mois à nettoyer les fossés en bord de route avec un panneau " voleur " dan,s le dos . Evil or Very Mad

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C'est un fait que la justice ne rendra en rien aux éleveurs le préjudice encouru avec une sélection et un élevage de plusieurs années.

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Un père et son fils s'étaient spécialisés dans le vol d'oiseaux qu'ils revendaient sur le Net Taicho10

Et de toute façon, la punition ne sera pas assez sévère pour le préjudice subit

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quelle honte! c'est tout simplement écoeurant de voir un tel comportement!!
aucun respect ni envers les oiseaux,ni envers leurs propriétaires
y a vraiment que le fric qui les intéressent..honte à eux!
ils ne sont jamais punis à la hauteur de leurs actes et c'est bien regrettable

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Un père et son fils s'étaient spécialisés dans le vol d'oiseaux qu'ils revendaient sur le Net Chrisi10

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