De charentelibre.frPhoto archives Phil Messelet A chaque printemps, les hirondelles sont de moins en moins nombreuses à revenir nicher en France. Pour mieux quantifier le phénomène, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a invité chacun, dans un communiqué publié ce mercredi, à compter et observer leurs nids dans le cadre d'une enquête qui doit durer deux ans.
"Les chiffres obtenus lors de précédents programmes de suivi montrent par exemple qu'il y a une diminution de 41% des effectifs d'hirondelles de fenêtre depuis 1989", a indiqué la LPO, en s'appuyant sur une étude du Muséum national d'Histoire naturelle datant de 2010.
Un déclin qui peut s'expliquer par des changements de pratiques culturales ou par une architecture de moins en moins favorable à l'installation de leurs nids.
L'association invite le grand public à s'intéresser tout particulièrement à ces hirondelles de fenêtre, "faciles à localiser et à identifier" avec leur dessous blanc et leurs dos et ailes noir-bleuté. "Elles construisent généralement leur nid, un hémisphère de boue et de salive, sous les avant-toits de nos habitations au sein même des villes et des villages", rappelle la LPO.
L'association invite chacun à "prendre le temps de regarder" et à "noter quelques informations comme la date et le lieu", puis à saisir ces données, qui serviront aux scientifiques à mieux connaître la répartition de ces oiseaux sur le territoire, sur le site dédié www.enquete-hirondelles.fr.
L'enquête comprend deux autres volets, s'adressant pour l'un à un public plus averti et pour l'autre aux ornithologues professionnels. Elle s'inscrit dans le cadre de l'opération de sciences participatives ("missions printemps") organisée durant tout le printemps par le site internet de ARTE.
Sources : http://www.charentelibre.fr/2012/05/16/les-hirondelles-de-moins-en-moins-nombreuses-a-faire-le-printemps,1095381.php _________________