joel16
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 |  Sujet: Le Havre: mais qui en veut aux goélands  Jeu 5 Juil - 21:33 | |
| De paris-normandie.frEn l’espace de deux semaines, deux goelands ont été retrouvés morts, vraisemblablement tués par balle, au Havre (Seine-Maritime). La situation est jugée inquiétante. L’autopsie des dépouilles de ces deux volatiles a révélé qu’ils auraient été atteints par des plombs de carabine
Christian Cariat Chaque année, plusieurs milliers d’oiseaux meurent, abattus par des individus peu scrupuleux. Au Havre (Seine-Maritime), ces deux dernières semaines, deux goélands argentés - espèce protégée par la loi - ont été retrouvés morts ou agonisant. Le premier de ces deux animaux a été receuilli rue Berthelot, près de l’université. Une résidente de ce quartier rapporte qu’elle a entendu un bruit sourd provenant de l’extérieur de sa maison. En sortant voir d’où cela venait, elle a eu la désagréable surprise de constater qu’il s’agissait d’un goéland à l’article de la mort et qui venait tout juste de s’écraser dans son jardin. Intriguée par la nature de cette macabre découverte, cette personne a eu la présence d’esprit de contacter le correspondant du CHENE au Havre. Et puis, il y a aussi cette autre histoire. un autre oiseau de la même espèce a été recueilli rue Paul Lucas, au cœur du quartier Saint-Vincent. L’animal errait là, titubant péniblement. Directement amené dans une clinique vétérinaire par le service de proximité de la ville du Havre. Malheureusement, l’examen médical a révélé que l’animal ne pouvait être sauvé. Il a donc été euthanasié. Jusqu'à six mois de prisonL’autopsie des dépouilles de ces deux volatiles a révélé qu’ils auraient été atteints par des plombs de carabine. Comme le rapporte Alain Deschandol, le correspondant havrais du CHENE, dans un communiqué de presse, « les gardes de l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) on été informés et procéderont à une enquête » pour faire le jour sur cette affaire des plus malsaines. « En cas de problèmes posés par la présence de ces oiseaux, il existe des solutions autres » ajoute M. Deschandol. Pour rappel, la loi prévoit pour ce délit de « destruction d’espèce protégée,» une peine pouvant aller jusqu’à 6 mois d’emprisonnement, assortie d’une amende maximale de 9000 euros. RAFFAEL CABIN Source : http://www.paris-normandie.fr/article/le-havre/le-havre-mais-qui-en-veut-aux-goelands _________________ 
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