joel16 Administrateur
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| Sujet: Ces oiseaux qui préfèrent la ville Ven 24 Mai - 15:12 | |
| De lagazettedemontpellier.frPerruches, goélands, rouge-queue : une trentaine d’espèces vivent à Montpellier. Certains préfèrent carrément la ville à la campagne. Où ils trouvent gîte, couvert, et chaleur.© Xavier Rufray Bétonnée, bruyante, éclairée nuit et jour, la ville paraît hostile pour un oiseau. Et pourtant, levez les yeux au ciel, jetez un coup d’œil sur les branches des arbres, scrutez les pelouses ou les bords des cours d’eau... Ouvrez grand vos oreilles et écoutez. Ça piaille, ça roucoule, ça jacasse tous azimuts dès que le soleil montre le bout de son nez. Les oiseaux sont partout ! Montpellier héberge une bonne trentaine d’espèces à plumes. Certaines d’entre elles y séjournent toute l’année, d’autres quittent la ville à la fin de l’été pour y revenir dès le printemps, au moment des amours. Corbeaux freux et martins-pêcheurs Les faucons crécerelles ont abandonné leur falaise pour nicher dans les vieux bâtiments des Arceaux. Les corbeaux freux ont installé leurs nids à la cime des platanes du boulevard Henri-IV et les poules d’eau, pas vraiment effrayées par les badauds, affectionnent les eaux du bassin Jacques-Cœur, qu’elles partagent avec les canards. À la confluence du Lez et du Verdanson, dans le quartier de la Pompignane, on y croise le loriot, le guêpier et le martin-pêcheur, trois oiseaux parmi les plus colorés de France. La mouette rieuse et le goéland, des oiseaux marins à l’origine, profitent des activités humaines pour se nourrir. La ville est de plus en plus verte, de plus en plus fleurie. On y soigne ses espaces verts et on conserve ses zones naturelles comme les rives du Lez avec sa forêt caractéristique des bords de cours d’eau, le Lunaret et son zoo, le bois de Montmaur... de véritables niches écologiques ! Sur les terres agricoles, les arbres en rangs serrés sont tellement bien entretenus que les oiseaux n’y trouvent plus de vieux trous pour nicher. Sur l’Esplanade, les platanes offrent des troncs bien plus accueillants. La nourriture est abondante dans la ville. Pas de pesticides, pas d’herbicides, pas d’engrais, les insectes pullulent. Bien sûr, les oiseaux nous énervent parfois avec leurs fientes qui souillent les trottoirs et nos voitures, mais citadins et oiseaux cohabitent plutôt bien. Les oiseaux l’ont bien compris et ils s’adaptent sans souci à l’urbanisation galo- pante de la ville. Hélène Petit ROUGE-QUEUE À FRONT BLANC. Des centaines de couples fréquentent les jardins de la ville. Montpellier est la seule ville de France qui héberge ce petit oiseau farouche et discret. Il effectue de longs trajets migratoires depuis l’Afrique pour arriver chez nous fin avril-début mai et nidifier de préférence dans un trou d’arbre. Le magnifique plumage du mâle en fait un des plus beaux passereaux. © Xavier RufrayLES HÉRONS CENDRÉS se sont installés dans l’enceinte du zoo, non loin de l’enclos des lions, probablement rassurés par la présence des autres animaux. Quand ils nichent, ces oiseaux plutôt solitaires se regroupent en héronnières, des grandes colonies souvent installées sur un seul arbre. On peut les observer le matin, cheminant lentement le long du Lez, prêts à assener un coup de bec mortel au poisson, à la grenouille ou au serpent qui passera à portée. À la tombée du jour, ils rentrent au bercail. © Xavier RufrayGOÉLAND LEUCOPHÉE. Un envahisseur, le goéland leucophée ! Il prend un malin plaisir à déloger les autres oiseaux pour s’approprier les meilleurs endroits, n’hésitant pas à attaquer les nichées de certaines espèces. La ville devient son territoire. Il y a moins d’une dizaine d’années, ce volatile à fière allure et à la grande gueule a trouvé Montpellier à son goût pour y déposer ses valises. Les premiers couples ont emménagé entre l’hôtel de région et le moulin de Salicate. Depuis, on entend les cris nasillards du volatile pas vraiment discret dans tous les quartiers de la ville. Cette espèce, opportuniste, profite de tout ce que l’homme peut rejeter. Le goéland fait ses courses dans nos poubelles. Il engloutit tout ce qu’il trouve à portée de bec. Aujourd’hui, vingt à trente couples nichent sur les toits plats des immeubles et ce n’est que le début de l’expansion de l’espèce, qui risque de devenir exponentielle. Plusieurs villes de France mettent en place des mesures de régulation de l’espèce, considérée trop envahissante et indésirable. © D.R.GUÊPIERS ET PERRUCHES AU MOULIN DE SALICATE. Voilà plusieurs années que la perruche à collier, un oiseau tropical échappé des élevages, a commencé à coloniser Montpellier (photo ci-dessous). Elle s’est d’abord installée le long du Lez dans le quartier de la Pompignane, puis a étendu progressivement son territoire au centre-ville et au jardin du Peyrou. L’espèce aime les milieux urbains. Sa nourriture, composée de fruits, de graines et de pousses, y est abondante et les villes sont de véritables îlots de chaleur. On dénombre actuellement une centaine d’individus repérables à leur cri strident. Le guêpier (ci-dessus) n’est pas une espèce urbaine, mais il a trouvé sur les rives du Lez des talus à sa convenance pour creuser des terriers où il niche. Cet oiseau aux couleurs éclatantes se perche souvent sur la cime des arbres morts à l’affût d’insectes. À la fin de l’été, il part rejoindre ses quartiers d’hiver en Afrique de l’Ouest. © Hélène PetitCHOUCAS DES TOURS. Chaque année sur l’Esplanade, ces cousins du corbeau installent leur nid dans les trous des platanes. © Hélène Petit Source : http://www.lagazettedemontpellier.fr/dossiers-gazette/article-18210/ces-oiseaux-qui-preferent-ville _________________ | |
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