joel16
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 |  Sujet: Terrebonne - Un héron blessé laissé à lui-même  Lun 19 Sep - 20:22 | |
| De canoe.ca
Être l'ami des animaux peut s'avérer une tâche ardue. C'est ce qu'a pu constater Line Sarrazin en tentant de venir en aide à un grand héron blessé, trouvé près de chez elle.
VOTRE OPINION:
Le transport des oiseaux blessés vers des organismes devrait-il être gouvernemental ?
«Je ne savais pas quoi faire. C'est pour ça que j'ai appelé au Journal. Je désespérais», confie la résidente du secteur La Plaine, à Terrebonne.
Mathieu Gentile et Michaël Sarrazin ont trouvé l'animal dans un fossé vendredi. Ils ont tout de suite prévenu leurs parents, qui sont venus chercher Mme Sarrazin. Cette dernière est infirmière auxiliaire et elle a déjà secouru d'autres animaux blessés.
Aide dure à trouver
L'aile du héron est visiblement brisée, prise dans une position anormale. Voyant qu'elle ne pouvait elle-même soigner l'animal, Mme Sarrazin a décidé de contacter le contrôleur animalier Le Berger Blanc. Là-bas, on l'a adressée au ministère de la Faune... qui était fermé.
«Il faut se blesser du lundi au vendredi, entre des heures précises!», ironise-t-elle.
Elle s'est donc tournée vers le Journal. La jour naliste a ellemême dû faire plusieurs appels avant de trouver la bonne res-source. On l'a finalement dirigée vers le centre de signalement de Services Québec.
Pas de soins
Chez Services Québec, on a indiqué que les oiseaux trouvés blessés étaient euthanasiés à cause des risques posés par la grippe aviaire. Une seule exception demeure : les oiseaux de proie, considérés comme menacés, qui sont déposés dans des centres de réhabilitation selon les blessures et l'endroit où ils sont retrouvés.
À la suite d'un appel, un agent de la faune se rend sur les lieux dans les 24 à 48 heures. Entre-temps, on demande aux gens d'isoler l'oiseau avec une boîte ou une clôture pour qu'il ne s'échappe pas.
Organismes à la rescousse
Ceux qui voudraient que l'oiseau soit soigné au lieu d'être euthanasié sont redirigés à des organismes de réhabilitation des oiseaux, s'il y en a dans leur région. Autrement, Services Québec suggère de laisser la nature suivre son cours...
Le Nichoir Hudson est l'un de ces organismes où les bêtes sont soignées et relâchées. Toutefois, les gens doivent y amener eux-mêmes les oiseaux. Dans le cas d'un grand héron, l'organisation suggère de s'y mettre à deux pour l'attraper, un qui tient le corps et l'autre le bec, qui est dangereux pour les yeux des bons samaritains.
Ceux qui sont incapables d'attraper le héron peuvent le nourrir de poisson cru en morceaux. On déconseille de le soigner soi-même, car cela prend une expertise professionnelle.
Déçue
«Je trouve ça épouvantable que le gouvernement tue l'oiseau au lieu d'aller le mener aux organismes. Si je suis capable, eux aussi ! Il devrait mettre un peu d'argent là-dedans», s'insurge Line Sarrazin.
Son frère et elle tenteront donc d'attraper «Coco», comme l'ont surnommé les enfants qui l'ont trouvé, pour l'emmener au Nichoir Hudson, dans l'espoir qu'il s'en sorte.
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