Les oiseaux communs sont toujours en déclin

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Les oiseaux communs sont toujours en déclin 2419l-10

Faucon Crécerelle. Crédits : NundaFoto.com

Depuis 1990, les oiseaux protégés vont mieux, mais les oiseaux communs continuent de régresser. Cette tendance à deux vitesses se dégage d’une synthèse des données existantes depuis 20 ans sur près de 234 espèces d’oiseaux, réalisée par le Museum national d'histoire naturelle et la Ligue pour la protection des oiseaux, publiée par le Commissariat général au développement durable. Qu'elles soient rares ou communes, « les espèces (inféodées aux milieux agricoles) présentent bien souvent des effectifs en forte baisse sur l'ensemble du territoire », note le rapport.

Une amélioration globale depuis les années 2000
Le bilan dressé est tout en nuance : Sur les 234 espèces d’oiseaux nicheurs suivis en France (le pays en compte 287 au total), les effectifs sont globalement en baisse de 12 %, entre 1989 et 2009. Néanmoins, ils remontent depuis les années 2000.

Les oiseaux communs des milieux agricoles en baisse de 25 %

Parmi les espèces communes, en recul de 14 %, les oiseaux inféodés aux milieux agricoles sont les plus touchés : ils ont perdu 25 % de leurs effectifs entre 1989 et 2009, contre -21 % pour les espèces spécialistes des milieux bâtis et -12 % pour celles des habitats forestiers.

Les espèces dites «généralistes», progressent de 20 %, ce qui pourrait, à terme, signifier que la faune aviaire s'homogénéise et tend vers des compositions d'espèces moins spécialisées.

« La dégradation ou la perte des habitats, l'intensification et l'homogénéisation des pratiques agricoles demeurent les principales menaces », souligne le rapport.

Des mesures de protection et de conservation efficaces
Les espèces protégées voient leurs effectifs progresser de 56 % entre 1976 et 2009. Le rapport note le rôle de la directive Oiseaux, de la création de zones de protections spéciales, intégrées dans le réseau Natura 2000, mais aussi de la loi sur la protection des espèces de 1976, des programmes européens Life, des plans nationaux d'action (PNA) et des Réserves naturelles nationales. Si ces mesures ont globalement bénéficié aux rapaces et aux espèces des zones humides, 17 % des oiseaux protégés restent en déclin. L'outarde canepetière ou le râle des genêts en sont deux exemples.

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Ne serait-ce qu'en ce qui concerne nos petits piafs, j'ai remarqué que chaque année dans mon jardin, il y en a de moins en moins qui viennent manger les graines que je leur distribue tout l'hiver. Le problème doit être le même pour toutes les autres espèces communes, ainsi que souligné dans ton article Joel

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Invité

Oui, c'est vrai Micheline.
Chez moi aussi, les friandises laissées dehors ne sont mangées que la nuit (certainement par souris, rats, chats etc...), alors qu'avant il fallait plutôt ruser pour pouvoir nourrir tout le monde (petits, gros etc ...).

Quelle tristesse... je ne peux même pas partager ce petit bonheur simple avec mes enfants !!!

Heureusement, il y a Kalï et Nũma (et autres animaux "domestiques"), mais, ce n'est pas pareil !

Fred et Alex.

C'est un constat que nous faisons tous en milieu rural , les oiseaux disparaissent peu à peu du paysage ...... alors qu'ils sont de plus en plus nombreux dans nos villes .

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Tout à fait, pourtant je suis dans une petite ville de 4000 habitants.
Quand je suis arrivé, il y avait des champs tout autour de chez moi, maintenant ce ne sont que des lotissements.

Je possède un terrain de 1200 m2 , entouré de talus et de très hauts arbres, et des plus petits.
Ayant aussi un bassin de bonne taille, les oiseaux trouvent dans mon jardin une oasis avec graines et eau à volonté.
J'ai réussi à réimplanter des chardonnerets qui avaient totalement disparus car ils nichent assez bas et avec l'urbanisation ils avaient fui.
Quand je suis arrivé ils suffisait de mettre des Cosmos( fleurs dont les graines sont un mets de choix pour chardonnerets) pour avoir des nuées de ces oiseaux dans le jardin.
Cette année, je suis heureux car( mon père m'avait apporté des oeufs de chardonneret dont le nid avait été détruit, sans doute par un chat, je les ai donc fait couvés à une femelle serin et les ai relâchés dans la nature) j'ai vu à nouveau au moins trois couples qui ont fait des petits..
Je pense que d'autres ont élu domicile( les chardonnerets sont des oiseaux semi migrateurs), peut-être par la présence de ceux que j'ai lâché. (il est permis de rêver, mais ce n'est pas exclus)
Maintenant je désespère de revoir un jour de Bouvreuils, c'est pareil, il ont totalement disparu du coin.

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Les oiseaux communs sont toujours en déclin Taicho10

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