joel16 Administrateur
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| Sujet: En Californie, le réchauffement climatique ferait grossir les oiseaux Jeu 3 Nov - 19:42 | |
| De zegreenweb.com Une étude récente de chercheurs de l’École de Queen Mary (Grande-Bretagne) et abondamment relayée a révélé que « la croissance et le développement s’effectuent à des vitesses différentes lorsque les températures deviennent plus chaudes » et que le taux dit « de développement » (c’est-à-dire la vitesse à laquelle un individu traverse chaque phase de sa vie) est davantage sensible aux températures extérieures que le taux dit « de croissance » (la vitesse à laquelle la masse est accumulée). Et les spécialistes de résumer qu’ « une espèce exposée à des températures plus chaudes grandit plus rapidement mais atteint l’âge de la maturité encore plus vite », d’où au bout du compte une taille adulte « bien plus petite que la normale ». Ainsi le réchauffement climatique perturberait-il l’évolution physique de nombreuses espèces, perspective d’autant plus inquiétante que l’augmentation globale des températures pourrait atteindre les deux degrés celsius dès 2030. Toutes les espèces ne sont néanmoins pas condamnées à rétrécir et des chercheurs américains ont même souligné dans un rapport que certaines espèces d’oiseaux établies dans la baie de San Francisco et à Point Reyes, en Californie du Nord, ont légèrement grossi et que leurs ailes se sont allongées au cours des vingt-sept à quarante dernières années. L’exception qui confirme la règle de Bergmann, selon laquelle les animaux ont tendance à être plus imposants dans les hautes latitudes et a contrario à rétrécir si leur climat natal se réchauffe ? Il s’agit quoi qu’il en soit d’un « résultat inattendu », a commenté Rae Goodmann, chercheur de l’État de San Francisco et principal auteur de l’étude, qui a évoqué « un joyau dans la recherche scientifique ». Professeur agrégé de biologie et co-auteur du rapport, Gretchen LeBuhn s’est quant à lui dit « un peu plus confiant » quant à la capacité des oiseaux à résister aux évolutions climatiques. Les données de quelque quatorze mille sept cent trente-cinq oiseaux ayant élu domicile à l’extrémité sud de Point Reyes recueillies entre 1971 et l’an passé ainsi que des informations collectées par l’Observatoire des oiseaux de San Francisco entre 1983 et 2009 sur dix-huit mille cinquante-deux spécimens de l’extrémité sud de la baie de San Francisco ont été analysées. Deux hypothèses ont ensuite été soulevées pour tenter d’expliquer cette singularité. La plus grande taille corporelle des oiseaux pourrait ainsi avoir été causée par des réserves de graisse constituées en réponse à une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, ce qui signifierait, divine surprise, qu’ils disposent effectivement de munitions pour supporter les mutations climatiques. Il n’est toutefois pas non plus exclu que des bouleversements végétaux aient entraîné une modification de leurs habitudes alimentaires conduisant à des spécimens de taille plus importante. On apprécierait que la première théorie soit corroborée… _________________ | |
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