De ouest-france.fr
La Ville d’Angers lance une campagne pour faire fuir la présence massive d’étourneaux qui entraîne son lot de nuisances. Deux fauconniers et plus de dix rapaces voleront dans le ciel du centre-ville. Les habitants sont également invités sortir sur le pas de leur porte en tapant sur des casseroles.Dans plusieurs quartiers d’Angers, la présence massive d’étourneaux entraîne son lot de nuisances
Ouest-france
Dans plusieurs quartiers d’Angers, la présence massive d’étourneaux entraîne son lot de nuisances : le bruit, bien sûr, mais aussi des quantités importantes de déjections. C’est le cas dans différents endroits de la ville, notamment les parcs et certaines places bordées d’arbres (allée Jeanne d’Arc, place Ney, etc…) et ailleurs en ville, où les étourneaux ont élu domicile.
Campagne « d’effarouchement sonore et visuelle »
Pour faire face à ces désagréments, la municipalité angevine lance un vaste plan d’action, à partir du 28 novembre prochain.
« Il faut savoir que ce phénomène est fortement amplifié par une saison favorable de reproduction de ces oiseaux, en raison d’un printemps sec. Déjà important l’année dernière, le nombre d’étourneaux a encore augmenté, accroissant en conséquence les nuisances » explique Alice Evain, de la Direction Parcs, Jardins et Paysages.
Depuis fin septembre, la Ville a mis en place une campagne « d’effarouchement sonore et visuelle » à la tombée de la nuit, pour les empêcher de se poser sur les arbres. Le dispositif a bien été renforcé (avec plus de 40 h passées à vouloir faire fuir ces oiseaux) mais cet effort reste encore insuffisant.
La Ville va donc mettre en place un plan d’effarouchement à grande échelle à compter du 28 novembre, jusqu’au 3 décembre prochain.
Des fauconniers
Une entreprise située à Blain, en Loire Atlantique, interviendra avec deux fauconniers et plus de dix rapaces qui voleront dans le ciel du centre-ville. La présence des rapaces, prédateurs de l’étourneau, qui tournent au-dessus des dortoirs, est perçue comme une menace dissuadant les étourneaux de s’approcher. Ces rapaces, grands chasseurs, capturent à chaque vol des proies. Lorsque le rapace a capturé sa proie, il se pose au sol pour la manger. Il peut donc arriver qu’un rapace se pose dans le jardin d’un riverain.
Taper sur des casseroles
Adjoint à l’environnement et aux Espaces verts, Gilles Mahé appelle aussi à la mobilisation des Angevins. Le message est clair : ils sont invités sortir sur le pas de leur porte en tapant sur des casseroles, ou tout autre ustensile, au passage des étourneaux. Un concours volontaire qui ne doit comporter aucune violence contre les oiseaux, et seulement aux horaires indiqués, pour ne pas déranger la tranquillité du voisinage.
« Ce serait un renfort appréciable pour les agents municipaux qui interviendront au même moment. Dans cette affaire, il faut viser l’efficacité. Ce plan aura plus de chance de réussir avec le concours de tous. C’est donc une mobilisation citoyenne ! », ajoute Gille Mahé.
Enfin, un appel est lancé pour connaître la position exacte des dortoirs où nichent les étourneaux, à travers la ville : il suffit d’appeler le 02 41 22 53 00.