joel16 Administrateur
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| Sujet: Les flamants roses retrouvent leur habitat Sam 18 Fév - 17:48 | |
| De lindependant.fr Le docteur Péricard (à g.) a coordonné le relâcher de flamants. © N. D.-B. Il était exactement 14 h 37, hier, quand les premiers flamants roses ont regagné les rives de l'étang qui borde Port-Mahon. Libérés de l'emmaillotement conçu pour les transporter sans risque, certains ont filé directement à l'eau, d'autres, le pas hésitant, ont trébuché, tandis que quelques-uns ont pris leur temps avant de retrouver leurs habitudes. En tout, ce sont 52 volatiles que le Parc naturel régional (PNR) de la Narbonnaise en Méditerranée a sauvés d'une mort certaine. Capturés par les glaces des étangs audois et héraultais lors de la vague de froid des semaines passées, les flamants roses étaient voués au trépas si la mobilisation n'avait pas battu son plein. "Les flamants se déplacent sur tout le pourtour méditerranéen. Ceux-là ont été récupérés en détresse, de Leucate à l'Hérault", explique le docteur Jean-Marie Péricard, vétérinaire spécialiste des oiseaux. Ainsi, sur les 74 flamants amenés au centre de sauvegarde temporaire de Sigean, 52 ont pu être relâchés grâce à une batterie de soins : réchauffement, réhydratation, alimentation par gavage dans un premier temps… "Ils étaient tous en état de cachexie : dénutrition totale, perte musculaire, détaille le docteur Péricard. Ils ont tous eu droit à un suivi individuel, avec pesage, numérotage, examens sur leur état général et leur indice de masse musculaire". Un travail énorme, quotidien, assuré en grande partie par les 18 bénévoles qui se sont relayés toute la semaine pour prendre soin des flamants. Toutefois, tous n'ont pas survécu. Une quinzaine de phoenicopterus roseus - son nom latin - n'a pas résisté. "Certains ont dû être euthanasiés, car les lésions qu'ils s'étaient données en essayant de se libérer de la glace, étaient irréversibles, notamment aux ailes", explique-t-on à la Ligue de protection des oiseaux. Rien à voir tout de même avec la dernière grosse vague de froid qui avait gelé les étangs, et même certaines plages de la Méditerranée. C'était lors de l'hiver 1985-1986, et "des milliers de flamants avaient trouvé la mort", se souvient Richard Sevcik, président du PNR. Cette fois, grâce à la mobilisation, on estime les pertes entre 300 et 400 individus, sur une population de plus de 5 000 flamants rien que sur le département de l'Aude. _________________ | |
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