joel16 Administrateur
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| Sujet: Depuis quelques années ces migrateurs s’arrêtent dans la réserve naturelle de l’étang des Landes Dim 26 Fév - 20:27 | |
| De lamontagne.fr Pour les oiseaux migrateurs, Lussat et sa réserve naturelle de l’étang des Landes est un lieu de passage habituel. Pour les grues cendrées, cependant, et depuis deux ans, c’est aussi un lieu d’hivernage pour une vingtaine d’entre elles.Dotés d’une acuité visuelle extrêmement développée, il est nécessaire d’observer ces grands oiseaux de loin et avec prudence.? Credit : Photos Romain RIOLS LPO Auvergne. La grue cendrée est un des plus grands oiseaux d'Europe, dont la taille est à peu près égale à celle d'un enfant de dix ans (1 à 1.2 mètres, une envergure de 2 à 2.4 mètres et un poids de 4 à 6 kg). Emblématique du Limousin, elle survole la Creuse et, par là, sonne le glas de l'été ou bat le tocsin du printemps qui revient. Une vingtaine de grues hiverne à l'étang des Landes Elles passaient et repassaient. Désormais, elles restent. Dernièrement, l'hivernage d'une vingtaine de ces grues a même été confirmé à l'étang des Landes, cas unique, pour le Limousin. Sébastien Bur, gestionnaire du site, décrypte ce nouveau comportement. « Depuis plusieurs années, des groupes pouvaient s'arrêter sur la réserve si les conditions de migrations n'étaient pas favorables. Elles restaient une nuit, voir deux jours. Les premiers hivernages ont débuté il y a deux trois ans ». Comment les explique-t-il ? En fait, l'étang, devenu réserve naturelle le 23 décembre 2004, a été restauré, débroussaillé, défriché et le niveau d'eau mieux géré. « La réglementation de la réserve a eu un effet sur les oiseaux qui ont maintenant des conditions de tranquillité idéales, explique Sébastien Bur. Les prairies humides à l'arrière de l'étang sont favorables au stationnement des grues qui apprécient d'avoir des espaces dégagés qui les protègent des prédateurs. Le renard, n'aime pas trop avoir les pieds dans l'eau. Il ne faut toutefois pas se leurrer, l'aire n'est pas suffisamment grande pour accueillir 500 ou 1.000 grues, mais c'est vraiment très sympa de les observer avec le givre du matin ». Un lieu d'observation idéal Très farouche, il est difficile d'approcher ses gruidés de très près : « exterminés par les hommes, ils ont conservé une grande méfiance dans leur capital génétique » explique Alain Geandeau, coordinateur régional du réseau Grue France. L'étang des Landes est donc un des seuls lieux où il est possible de les observer longuement sans les déranger, grâce aux observatoires. Toutefois, en période de migration, les observateurs se doivent de rester dans les sentiers et d'être très respectueux, les cendrées ont une acuité visuelle extrêmement développée et s'envolent très vite… Maud De Oliveira gueret@centrefrance.com _________________ | |
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