De ornithomedia.comLe Geai buissonnier (Aphelocoma californica) pillerait moins les nids dans les zones les plus bruyantes.
Photographie : Minette Layne / Wikipedia Les bruits d'origine humaine affecteraient le succès de reproduction des oiseaux nicheurs en les empêchant de détecter les prédateurs s'approchant.
Mais des chercheurs américains ont constaté en parallèle que l'augmentation du niveau sonore ambiant améliorait le taux de survie des oiseaux dans leur nid en diminuant le niveau de prédation.
Le bruit entraînerait en effet une diminution du nombre de prédateurs ou réduirait leur capacité à repérer les nids. Pour tester ces deux hypothèses, ils ont réalisé des expériences avec des nids artificiels en modifiant le type de bruits et le niveau sonore ambiant. En combinant les résultats obtenus avec des observations sur le terrain, ils ont constaté que les prédateurs communs seraient moins abondants dans les zones les plus bruyantes.
Des caméras filmant des nids artificiels ont révélé que les Geais buissonniers (Aphelocoma californica) pillaient principalement les sites témoins et étaient moins actifs dans les zones moins calmes.
Ces résultats suggèrent donc que les oiseaux se reproduisant dans les zones où les humains font du bruit pourraient avoir un succès de reproduction plus élevé. Toutefois, il faut aussi prendre en compte les effets du niveau sonore sur la composition de l'avifaune, qui se réduit généralement aux espèces les plus tolérantes.
Source :
Clinton D. Francis, Catherine P. Ortega, Ryan I. Kennedy et Peter J. Nylander (2012). Chapter 9: Are nest predators absent from noisy areas or unable to locate nests? . Ornithological Monographs Vol. 74, No. 1 , pp. 101-110. http://www.jstor.org
Source : http://www.ornithomedia.com/infos/breves/breves_art1_335.htm _________________