joel16 Administrateur
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| Sujet: La Brière, étape-resto des oiseaux migrateurs Ven 9 Nov - 14:42 | |
| De saint-nazaire.maville.comNous avons nos aires de repos avec restos sur la route des vacances. Les oiseaux migrateurs DL;ont aussi les leurs. Une adresse réputée : la Brière !En quelques coups d'ailes, les migrateurs peuvent trouver au choix de l'eau douce, de l'eau salée, des prairies humides avec à chaque fois des suggestions de repas.© Patrick Bonnet On estime qu'ils sont des millions à passer deux fois l'an au-dessus de la Brière et l'estuaire de la Loire. En bande ou plus solitaires, les oiseaux migrateurs remplissent nos ciels de printemps et d'automne. Oies cendrées, bécassines ou pigeons ramiers, ils descendent en ce moment vers le sud pour fuir les frimas du nord. « La moitié des rapaces qu'on observe ici traversera ensuite la Méditerranée, raconte Jacques Hédin, chargé de mission environnement pour le Parc naturel de Brière. Les bécassines descendent même jusqu'au Maroc, les hirondelles jusqu'au Niger ! » Milieu exceptionnel Si certains musardent vers le sud au hasard des vents, d'autres ont repéré depuis longtemps l'étape trois étoiles que propose l'ouest de la Loire-Atlantique. Ici, on offre gratuitement gîte et couvert car le milieu est exceptionnel. « L'estuaire et la Brière offrent toute sorte de zones humides avec de l'eau douce, de l'eau salée, profonde ou pas. » En tout 230 km2 de marais en comptant la Brière mais aussi les marais de Donges, la Boulaie, Saint-Anne ou Besné. « Ce qu'on n'a pas ici, ils le trouvent dans les lacs de Grandlieu ou en baie de l'Aiguillon ». Certains ne restent que 24 heures juste pour se nourrir, d'autres prennent goût à l'endroit et s'installent jusqu'à ce qu'une vague de froid les pousse à repartir. Chaque volatile trouve là en tout cas un mets à son goût. Les hirondelles se délectent des moustiques qui volent au-dessus des eaux. Les fauvettes et autres passereaux trouvent des araignées, moucherons et diptères dans les roselières (80 km2 quand même !). Les canards et les oies font trempette pour aller chercher dans les eaux de faible profondeur de délicieuses graminées. « Et au-dessus d'eux, les rapaces surveillent les musaraignes et mulots des prairies humides ! » Bref tout le monde se régale. Pour se reposer, les refuges et cachettes sont nombreux. Il n'y a que quelques battements d'ailes à produire pour s'éloigner des zones trop fréquentées. La chasse nocturne est, de plus, ici interdite contrairement à la baie du Mont-Saint-Michel où les gabions (1) menacent. Royal ! Pour observer et comptabiliser ces touristes à plume, une petite armée de passionnés est présente en permanence sur le marais briérons. « On peut dire qu'on est une centaine en tout dont un noyau dur de quinze personnes », estime Jacques Hédin. Ils sont chasseurs, gardes, ornithologues ou promeneurs en chaland, mais tous amoureux de leur marais. Cette année, le gros du flux migratoire est passé en septembre car le froid est arrivé très tôt dans le nord de l'Europe. On a notamment relevé près de 6 000 sarcelles d'hiver, autant de canards souchet. Les vanneaux ont été au moins 10 000. Beaucoup ont décidé de traîner par ici. « Les conditions hydrauliques sont très favorables cette année, conclut le garde. Le marais est devenu blanc dès l'automne, ça faisait longtemps ! » Les migrateurs se sont sans doute déjà passé le mot. DL; DL;Thierry HAMEAU. DL; Ouest-France Source : http://www.saint-nazaire.maville.com/actu/actudet_-La-Briere-etape-resto-des-oiseaux-migrateurs_fil-2239849_actu.Htm _________________ | |
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