De nicematin.com
La 38e édition du festival organisé par l’Oiseau club d’Antibes aura lieu aux espaces du Fort Carré ce week-end. Denis Faure est aux commandes de cet événement gratuitDenis Faure, président de la structure comptant 80 adhérents, qui a pris la succession de son père Francis.
En quarante ans d'existence, seule la grippe aviaire (en 2005 et 2006) aura empêché les bénévoles de l'Oiseau club d'Antibes d'organiser leur traditionnel festival de la fleur et de l'oiseau, dont la 38e édition aura lieu aux espaces du Fort Carré ce samedi et ce dimanche.
« Nous avons en fait trois événements en un», commente Denis Faure, président de la structure comptant 80 adhérents, qui a pris la succession de son père Francis, décédé en 2005 et qui avait fondé le club avec une bande de copains (Barelier, Agnèse, Duprat) pour faire partager leur passion des oiseaux domestiques. Il y a donc « le challenge Francis Faure, en hommage à mon père, qu'on ne peut remporter qu'en gagnant trois fois d'affilée le grand prix. Puis, le festival national du mandarin, avec 800 oiseaux, qui se tient pour la première fois à Antibes. Enfin, le festival du CT3C, c'est-à-dire les catégories caille, colombe et colin».
Soit au total 3 500 volatiles en provenance de l'Hexagone mais aussi d'Italie ou d'Espagne, au sein du chapiteau et de la salle polyvalente spécialement aménagés pour l'occasion (14 000 m2 d'exposition), avec toutes les sécurités sanitaires en vigueur.
Une semaine de labeur
«Si l'événement public dure deux jours, nous sommes mobilisés pendant une semaine, entre le montage, l'accueil puis le démontage après le week-end», renchérit Denis Faure : « Un salon comme le nôtre, qui est un des plus reconnus de France, demande en fait neuf mois de travail. Nous avons une subvention et une grande aide de la municipalité, ce qui nous permet d'avoir un accès gratuit pour le public». Deux sponsors, l'un pour les affiches (déjà visibles en ville), l'autre pour la nourriture des oiseaux durant les deux jours, complètent le dispositif.
3 000 visiteurs sont en règle générale attendus pour un rendez-vous qui ne prétend en aucun cas faire de l'ombre aux commerçants locaux : «Le but n'est pas de vendre, mais de présenter les oiseaux, notamment les canaris, les perroquets et les inséparables », note le président.
Les juges, eux, se concentreront sur les critères qui aboutiront aux récompenses : les couleurs, le plumage, le bec et la tenue. Sachant qu'avoir un œil exercé ne s'improvise pas. Il faut en effet trois à quatre ans pour devenir un juge complet... Et voler ainsi de ses propres ailes.
38e festival de la fleur et de l'oiseau, samedi 5 et dimanche 6 novembre, espaces du Fort Carré, Antibes, de 10 à 18 h. Entrée libre