De ouest-france.fr
Auprès de sa volière, Olivier Daniel, un Hennebontais de 34 ans, parle de sa passion, élever des oiseaux de cage. Un savoir qu'il transmet à sa fille.
Entretien
D'où vous est venuecette passion ?
J'élève des oiseaux depuis quatre ans. Au départ, j'avais déjà des canards d'ornement. Un collègue de travail m'a donné quelques spécimens et, peu à peu, la volière s'est agrandie. Je le fais pour moi, bien sûr, mais aussi beaucoup pour ma fille Héléna, âgée de 8 ans. Avoir des oiseaux, c'est un plaisir des yeux. Voyez toutes ces couleurs. Le grand moment d'émotion, c'est quand on constate la naissance de petits.
Présentez-nous vos pensionnaires...
Dans ce jardin, j'ai monté une volière de 5 m². Elle abrite une trentaine de volatiles. Dans la catégorie des perruches, j'ai des Turquoisines. De la famille des petits perroquets, des Inséparables, et des cailles de Chine...
Cela prend du tempsde s'en occuper ?
Pas trop. Je passe matin et soir. Et puis, il y a Héléna qui m'aide à remplir les mangeoires et à donner à boire. Si on doit s'absenter, je peux compter sur un copain. Il y a des périodes qui requièrent davantage de soins. Comme celle de la reproduction. On surveille les oeufs et après, on est très attentifs aux oisillons.
Que faites-vousde la progéniture ?
La collection évolue. J'achète et je vends. Auprès d'un particulier, un achat me coûte environ 30 €. Je ne fais pas encore les concours car je n'ai pas assez d'oiseaux. Mais je m'y mettrai, l'an prochain.
Que vous apporte l'AOB ?
Je ne suis à l'AOB (Amicale ornithologique du Blavet) que depuis deux ans. Un jeune éleveur ne connaît pas tout et on y apprend beaucoup. C'est aussi le plaisir de retrouver des collègues, une fois par mois.
D'autres loisirs ?
Paysagiste de profession, je me sens proche de la nature. Je suis chasseur, pêcheur. Et j'ai été aussi footballeur à mes heures, mais il y a pas mal d'années.
Au fait, qu'en pense madame ?
Virginie, mon épouse, commence à s'y intéresser. Elle aime les regarder mais seulement les regarder car, dit-elle, elle a assez à faire ailleurs.