joel16 Administrateur
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| Sujet: Migration sous haute tension Dim 18 Déc - 21:06 | |
| De estrepublicain.fr Les réseaux électriques servent aussi de perchoirs. Photo ER DANS LEUR VOYAGE au long cours, flamants, cigognes, pélicans, rapaces et autres migrateurs peinent souvent à passer entre les mailles du filet que tissent les 70 millions de kilomètres de lignes électriques déployées à travers le monde. Dans la seule région Afrique-Eurasie, des dizaines de millions d’oiseaux meurent chaque année dans une collision avec ces câbles et des centaines d’autres périssent électrocutés, note une étude publiée par la Convention sur les espèces migratrices. C’est, avec la chasse, l’une des plus importantes causes d’origine humaine pour la mortalité des oiseaux. Pour ces animaux, déjà victimes de la destruction de leur habitat par l’homme et du réchauffement climatique, ces accidents font planer une menace de déclin, voire d’extinction, au moins à l’échelle locale. Le problème est plus vif encore chez les grosses espèces au rythme de reproduction assez lent. D’autant que chez les grues et les cigognes par exemple, la disparition d’une adulte entraîne souvent la mort des oisillons qui ont besoin de leurs deux parents. Sur un site d’observation en Camargue, 122 flamants roses ont ainsi perdu la vie de cette manière en cinq ans. À l’heure actuelle, l’Europe de l’Est est un gros point noir, notamment pour l’outarde barbue et les oiseaux de proie, constate un ancien de la Royal Society for the protection of birds. « Mais les pires problèmes pourraient bientôt se retrouver en Inde et en Afrique, où les réseaux électriques se développent à toute vitesse », ajoute-t-il. Les collisions sont particulièrement susceptibles de se produire près des zones de regroupement, tels que les points d’eau et les couloirs de migration, tandis que les électrocutions ont souvent lieu dans des régions pauvres en végétation et donc en perchoirs naturels. Ces accidents peuvent avoir des conséquences insoupçonnées : pannes électriques qui paralysent la vie économique, mais aussi, dans les zones sèches, des incendies de forêt, quand l’oiseau tombe au sol en flammes, provoquant ainsi un départ de feu. L’étude recense des mesures pour prévenir les accidents. L’enfouissement des lignes d’abord, coûteux mais efficace. Moins onéreuse la solution consistant à rendre les lignes plus visibles au moyen d’avertisseurs visuels, mieux isolées, et plus accueillantes grâce à des perchoirs. _________________ | |
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