Merci à Christine , notre administratrice , pour nous avoir signalé ce scandale .
De lunion.presse.fr et
leparisien.frARCY-SAINTE-RESTITUE (Aisne). L'histoire du perroquet sauvé par Marie Putman passionne les médias et les amis des bêtes, rassemblés, mardi, à Arcy-Sainte-Restitue.Marie Putman est soutenue par un collectif qui pourrait bien devenir une association. Le public se bousculait, mardi soir, pour entrer dans le foyer rural d'Arcy-Sainte-Restitue, où se rassemblaient tous les soutiens de Marie Putman. Pour avoir sauvé un perroquet mourant il y a quatre ans, cette amoureuse des animaux - créatrice de l'association « Animaux d'en Fère » et bénévole pour la fondation Brigitte Bardot - risque prison et amende car il s'agissait d'une espèce protégée. Elle est déjà très entourée sur la page facebook des Pas content, nom du collectif formé pour l'assister dans sa lutte. Mais elle a voulu rencontrer « ceux qui n'ont pas Internet », pour raconter son histoire en détail.
Ils étaient plus de cinquante, des habitants de la commune pour la plupart, analysait la maîtresse de Coco, en fin de réunion. Des personnes âgées, beaucoup, des amis des bêtes, surtout. Il y avait même un chien, dont son propriétaire, un maître-chien était très fier. De tout cœur avec Marie, bien sûr. Comme la plupart : « On ne comprend pas ! », entendait-on de toutes parts, alors qu'un verre de l'amitié était partagé. Sur une table, les bulletins de soutien s'accumulaient autour d'un classeur plein déjà détenu par l'intéressée, bien connue tant à Arcy qu'à Fère-en-Tardenois, pour son salon de toilettage.
Coco fait trop de bruit
Patrick Rebeyrolle, cheville ouvrière du collectif, a pris la parole pendant toute une partie de la soirée. Marie Putman était en effet occupée au téléphone avec RTL. Ça n'arrête pas… Hier encore, des équipes de télévision se rendaient chez elle. « On est nous-même surpris », mais contents… Patrick Rebeyrolle a expliqué qu'on avait demandé à la toiletteuse de réduire « le battage médiatique » autour du sauvetage de ce volatile et des poursuites judiciaires dont elle pourrait faire l'objet parce qu'il s'agit d'une espèce protégée. Moyennant quoi les conséquences judiciaires pourraient être réduites elles aussi. Mais le représentant du collectif des Pas contents est formel : ce ne sera pas le cas tant que l'amie des animaux ne sera pas rassurée sur son sort. Elle le répète à son tour.
Puis elle raconte dans le détail comment elle l'a lavé à travers la cage pour chasser l'odeur de tabac. A l'époque, elle ne pouvait pas le toucher, « il était agressif ». Comment elle a utilisé un papier plié en papillote pour lui apprendre les câlins… Elle dit aussi être allée sur les forums spécialisés, avoir contacté beaucoup d'interlocuteurs pour prendre des conseils. Sans jamais savoir qu'elle n'avait pas le droit de garder Coco.
« On ira jusqu'au bout pour que ça se passe bien », promet Patrick Rebeyrolle. Il a aussi annoncé qu'une association de défense des perroquets propose les services de son avocat. « Il faudra demander des dommages et intérêts », s'exclame une dame dans la salle. Marie Putman veut juste pouvoir poursuivre ses activités pour les animaux et, surtout, et qu'on lui laisse Coco !
Laurence Picano .
Source : http://www.lunion.presse.fr/article/region/le-village-autour-de-marie-et-cocoPerroquet Coco : Marie Putman soutenue par son village
La toiletteuse de Fère-en-Tardenois était mardi soir face à une cinquantaine de personnes, à Arcy-Sainte-Restitue, la commune où elle habite.
Elle tenait à raconter à ceux qui n'ont pas Internet comment elle a sauvé le perroquet Coco et pourquoi elle est poursuivie pour cela, l'oiseau étant d'une race protégée, même si elle l'ignorait.
Le soutien est unanime et elle ne baissera pas les bras.
Source : http://www.lunion.presse.fr/actu/perroquet-coco-marie-putman-soutenue-par-son-villagePicardie : elle ne veut pas être séparée de son perroquetArcy-Sainte-Restitue (Aisne). Coco, qui est un spécimen d’une espèce protégée, a été placé sous scellés au domicile de Marie Putman. Le tribunal correctionnel de Soissons pourrait bientôt statuer sur son sort.
| DR Une amende de 15000 €, un an de prison et la saisie de son perroquet, voilà la peine qu’encourt Marie Putman. Elle expose ses déboires aujourd’hui à 18h30 à la salle des fêtes d’Arcy-Sainte-Restitue (Aisne) où elle demeure. Cette passionnée d’animaux, qui a fondé l’association Animaux d’enfer et qui dirige un salon de toilettage, a recueilli, il y a quatre ans, le perroquet Coco alors mourant, que lui a confié un couple.
Depuis Coco faisait le bonheur de Marie et de sa clientèle, car il passait ses journées au salon. Mais la visite, à la fin de l’année, de représentants de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et de la Direction départementale de la protection des populations a tout changé. Il se trouve que Coco est un perroquet de race Amazona amazonica, natif de Guyane, une espèce protégée. Chaque détenteur doit détenir une preuve d’achat. Résultat, Marie pourrait prochainement comparaître devant le tribunal correctionnel de Soissons. Quant à Coco, il serait confié à un zoo ou à un cirque. « Personne ne m’avait jamais rien dit, se défend Marie Putman. Coco a été placé sous scellés. Il est à la maison. Je lui mets la télévision toute la journée pour qu’il ne s’ennuie pas. »
Coco, dont l’âge est inconnu mais qui pourrait vivre jusqu’à 80 ans, est aujourd’hui en pleine forme. Il mange des grains et des fruits frais. Oiseau au fort caractère, il n’hésite pas à exprimer son humeur par des : « Coco pas content! » Il est aussi jaloux, et tout particulièrement de l’époux de Marie qu’il insulte copieusement avec des « Ferme ta… ». Et si monsieur lui donne des cacahuètes, Coco les lui jette à la tête!
Source : http://www.leparisien.fr/societe/picardie-elle-ne-veut-pas-etre-separee-de-son-perroquet-08-01-2013-2463207.php