De notre administratrice ChristineDe lunion.presse.frSOISSONS (Aisne). Les ennuis sont terminés pour le perroquet Coco et sa maîtresse. Elle a le droit de le détenir et même de le promener en France !
La maîtresse de Coco a craint en décembre de se le voir retirer. Elle est aujourd'hui rassurée.
Coco papa ! Ce serait possible… « J'ai le droit d'en faire élevage », assure Marie Putman, l'habitante d'Arcy-Sainte-Restitue qui a défrayé la chronique car elle était poursuivie pour avoir recueilli un perroquet sans en avoir l'autorisation.
Aujourd'hui, elle est en règle et a même davantage de droits qu'elle n'en aurait souhaités. Elle a ainsi obtenu l'APD (Autorisation préfectorale de détention), sésame indispensable pour garder le volatile à la maison mais aussi pour « le transporter partout en France », dévoile cette inconditionnelle de la cause des animaux, un peu inquiète de la facilité avec laquelle elle a obtenu la possibilité de faire toutes sortes de choses, dont la reproduction…
Elle dit n'avoir eu qu'à remplir un questionnaire et n'avoir reçu la visite de personne. Elle - pour l'association Animaux d'en Fère qu'elle a créée et la fondation Brigitte Bardot pour laquelle elle est bénévole - affirme se déplacer.
Elle craint des abusCe ne sera pas son cas, ni pour l'élevage, ni pour partir en vacances. « Je ne m'en vais jamais », indique-t-elle, arguant ses responsabilités envers tous les animaux vivant chez elle (lire ci-dessous). Le volatile en fera désormais partie définitivement puisqu'elle n'a pas la permission de l'emmener dans sa boutique de toilettage, comme elle le faisait par le passé. « Ce serait de la démonstration, un peu comme les cirques », indique Marie Putman. D'autres démarches seraient alors nécessaires.
Un pigeon pour compagnonLa toiletteuse ne reste pour autant pas inactive. Elle a prévu une volière pour permettre à son perroquet de profiter de l'extérieur. Elle promet de l'y déposer le matin et venir le rechercher le soir, chaque fois que le temps le permettra. Elle l'a tenu au courant de la situation, notamment à la réception de l'APD. Il ne réclame apparemment pas de voyages mais est très gourmand. « Je n'adhère pas toujours », précise-t-elle, en indiquant que Coco hurle lorsqu'il n'obtient pas satisfaction.
Il pousse, en revanche, de petits cris lorsque s'approche de lui un pigeon blessé recueilli par sa maîtresse. « Ça lui fait un compagnon », estime Marie Putman, pas forcément contre le fait de lui trouver une compagnie de la même espèce « si l'occasion se présente ». En attendant, il profite de la présence de sa sauveuse car « il ne se laisse approcher par personne d'autre ».
Laurence PICANO
Source : http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/marie-putman-peut-garder-coco