Il ne faut pas nourrir les oiseaux n’importe comment

De lepays.fr

Je publie cet article pour respecter la pluralité de l'information de cette rubrique . Néanmoins je vous signale que je ne partage d'aucun manière le contenu de ce texte . Beaucoup d'entre nous ont hélas eu l'occasion de ramasser des cadavres d'oiseaux durant la période de grands froids et Piaf Info Monde a publié de nombreux articles sur le calvaire enduré par nos petits amis à plumes . La L.P.O ne manque aucune occasion de se faire remarquer par les médias , même si , comme dans le cas présent , on frise le ridicule .

Pour la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), l’avifaune n’a pas eu de problème de nourriture durant ces quinze jours de grands froids.

François Rey-Demaneuf, garde forestier et délégué belfortain de la LPO de Franche-Comté, n’a pas trouvé de cadavres d’oiseaux en forêt durant ces deux semaines de grands froids. « Les oiseaux ont beaucoup à manger, il y a eu beaucoup de fruits cet été, notamment des petites baies, et du froid sec, sans neige, ne les dérange pas. »

Le plus dur pour les oiseaux est de trouver de l’eau. Le délégué de la LPO prodigue de précieux conseils : « Pensez à remplir une coupelle d’eau plusieurs fois par jour avec de l’eau tiède, car par moins quinze degrés, l’eau gèle rapidement ».

Pas de pain ni de lait

Autre conseil : « Ne nourrir les oiseaux que par périodes de grands froids, avec principalement des graines de tournesol (bio si possibles) et des graines d’ambroisie (très répandues dans les champs de tournesol dans le Midi) et un peu de graisse. Il faut aussi désinfecter la mangeoire au moins une fois par semaine pour éviter les salmonelloses. Mais surtout, pas de pain, ni de biscottes et pas de lait. »

Durant cette période, François Rey-Demaneuf a observé des oiseaux qui ont modifié leur comportement à cause du froid : par exemple, de grandes colonies de corbeaux freux dans les plaines de Meroux, mais aussi des grands cormorans venus faire une halte diurne du côté de Trévenans. Sur le Doubs, on a également repéré un « plongeon catmarin », une espèce d’oiseaux qui niche en Scandinavie et qui est descendu en migration. Les grandes aigrettes sont de plus en plus présentes dans Territoire de Belfort et les ouettes d’Égypte (petite oie au plumage globalement brun roussâtre) devraient prochainement nicher dans le Territoire, « vu leur comportement que j’ai pu observer, notamment au Malsaucy », précise l’ornithologue belfortain.

SE RENSEIGNERLPO de Franche-Comté, maison de l’environnement 7, rue Voisin, 25000 Besançon Tél. 03.81.50.43.10.

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