A tire-d'aile… / Le faucon crécerelle

De lunion.presse.fr

A tire-d'aile… / Le faucon crécerelle 20120712

Un mâle, reconnaissable à sa tête et à sa queue gris-bleu, avec sa proie.

Deux familles regroupent l'essentiel des rapaces, les accipitridés et falconidés. Ces derniers, du moins pour les représentants européens, sont caractérisés par des ailes pointues et ne construisent pas de nid. Le crécerelle compense cette lacune en empruntant les vieux nids de corneille ou en utilisant parfois les recoins de fenêtre, pourvu qu'il y trouve une certaine tranquillité.
Notre crécerelle est loin d'être le plus gros de la famille. Son proche cousin et recordman des airs, le faucon pèlerin, est près de 4 fois plus lourd que lui. Il n'empêche que malgré sa taille réduite, il a su trouver sa place dans la nature et devenir le rapace le plus commun après la buse variable.
S'il lui arrive de varier son menu en s'alimentant d'insectes voire d'oiseaux, c'est aux petits rongeurs que va sa préférence. Vous l'avez sûrement déjà vu voler avec sa technique si particulière de sur place dite du « Saint Esprit ». Ses battements d'ailes rapides lui permettent de se stabiliser afin de surveiller les allées et venues des mulots ou campagnols qui, tout à leurs petites affaires, en oublient de guetter les airs. Une fois la proie repérée, le crécerelle fond sur sa pitance. Cette nourriture lui permettra d'élever 4 à 5 jeunes chaque printemps.
Si les oiseaux nordiques quittent leur patrie en hiver faute de nourriture, les nôtres restent pourvu que les rigueurs climatiques le leur permettent.
Pour en savoir plus : Les Oiseaux des Ardennes. 424 pages. 20 euros. En vente au ReNArd : 03.24.33.54.23.

Source : http://www.lunion.presse.fr/article/le-journal-de-lete/a-tire-daile-le-faucon-crecerelle

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